Anatomie de l'huître

Morphologie

Les huîtres sont des mollusques de la famille des bivalves.

Coquille

La coquille sert à protéger le corps de l’huître. Sa dimension varie en fonction de l’espèce et du lieu où elle se trouve et, dans le cas où se sont des huîtres d’élevage, des techniques d’élevage. La coquille se colore en fonction de l’environnement dans lequel l’huître se situe. C’est le manteau, fin voile de chair, qui assure la croissance et le développement de la coquille. Les huîtres trouvent dans l’eau de mer tous les éléments dont elles ont besoin pour former leurs coquilles. C’est grâce à son muscle adducteur que l’huître ouvre et ferme ses coquilles. Ainsi, l’huître peut garder cette dernière fermée hors de l’eau et se protéger des prédateurs.

Respiration et alimentation

Les branchies sont les organes respiratoires de l’huître. Elles interviennent également dans l’alimentation. Les branchies retiennent à leur surface les particules en suspension dans l’eau qui ont été filtrées préalablement. Ces particules seront par la suite enrobées de mucus pour être conduites à la bouche grâce aux cils présents sur les branchies qui les font se déplacer par battements.

Que mangent-elles ?

Les huîtres mangent du phytoplancton.

Reproduction

L’huître est hermaphrodite. Elle change de sexe après chaque saison ou après chaque émission de semence. Lors de la première année de reproduction, elle est généralement mâle.C’est au printemps que l’huître prépare ses gamètes. Puis en été, lorsque les conditions sont bonnes, bonne salinité (une salinité inférieure à la salinité naturelle de la mer) et une température de l’eau à environ 22°C, elle les libère.L’huître peut se reproduire une ou plusieurs fois pendant l’été. A cette période-là, on dit que l’huître est laiteuse car ses gamètes sont de couleur blanche. Les huîtres Crassostrea gigas (celles élevées dans le Bassin) libèrent entre environ 20 et 100 millions d’œufs non fécondés contre seulement 500 000 à 1 500 000 pour les Ostrea edulis (l’huître autochtone du Bassin). Les larves formées font entre 1/10^ème et 2/10^ème de millimètres. Seulement 10% d’entre elles survivent. Elles se font transporter par les courants et cherchent un endroit pour se fixer pour se développer.